vendredi 20 juillet 2007

Mon Amie, mon Âme (duo avec esprimo)

Mon Amie, reviens à moi, mon monde est gris,

Je suis inconscient d’émoi, je sonde mon mépris

Pour pouvoir crier « je t’aime, je suis épris »,

Je suis prêt a renier ma haine, regarder l’azur, et d’autres nuits

L’éther est si beau la nuit avec ces étoiles qui filent comme moi.


J’enterre mon lot, sous ce voile qui se défile, mais pourquoi me laisses-tu là ?

Pourquoi t’enfuis-tu ? Pourquoi t’emplis-tu de haine ? Je suis empli de joie… J’hurle sur la plaine tel un loup à sa proie, rempli de toi vidé d’émoi, ô, reviens-moi,

Je pleure, mon corps se vide d’espoir, il s’emplit de mots qui fusent…


Je n’en peux plus, reviens-moi, elles transpercent de larmes confuses

Mon âme, mon esprit, ma tête et mon corps, ils saignent dans cet océan, ma muse

Cette lame, ces cris, mes torts, ô mon amour tant espéré, tu me refuses…

Mais tu ne pourras bientôt plus t’opposer à moi, viens que je te blesse !


Je sais, c’est trop tôt, mon effroi désire tes caresses, mon dieu accorde-les moi !

Redonne-moi ce que tu m’as donné avant que je ne m’efface !

Ou restons là où tu m’as abandonné, mais la suite, mieux vaut que tu ne la saches :

Tu en mourrais de dégoût, à voir sur mon dos, ces coups de cravache,

Tu m’as enlevé le goût, je ne me repose plus, aime-moi ou crêve comme une lâche.


Je deviendrai une épave, un mort-vivant qui traînera ses lambeaux de chair

Dans cette enclave, où mes torts te crucifieront, tu m’es trop chère

Fais-moi un signe ou laisse-moi agoniser comme une bête malade…

Je ne peux te retenir, je suis trop indigne et mon cœur est affable.

Ce que je faisais jadis n’est plus : t’entretenir lors de nos balades.


Tends-moi la main ou abandonne ta bête malade,

Je t’aime et te hais, je t’aime et te méprise

Mon cœur s’arrête, se saccade,

Je meurs, j’ai tout sauf la maîtrise.



Je voudrais remercier esprimo pour ce duo d'écriture. Cet exercice a été très enrichissant et franchement utile pour connaître ma valeur de petit poète à mes heures... C'est très prometteur... Je suis dans ma période noire, alors, je remets à plus tard ma mission poulainiste.

Bulle


Dans mon aven, dans ma bravade,

Je deviens fou, je me malmène,

Tout me rend flou, mon cœur amène

Mon bel amen à la noyade.


La folie vient se renflouer

Dans ma mission à accomplir.

La confession se fait sentir,

L'être serein vient d'échouer.


Cette plage est un peu trop vide,

Je veux pouvoir dire enfin "nous",

Ma dérisoire âme crie "vous" !

Ma sœur le sait, le cœur livide...


"Attendre en chœur" est le mot d'ordre,

Ma lutte meurt, les larmes montent.

Ma grande peur, ma grande honte :

Perdre son cœur ! Faire désordre !




Sachez que parfois, même avec toute la volonté du monde, il est imposible de pouvoir rendre les gens heureux. Lorsque le malheur inflige de la souffrance au facteur de bonheur, il est inéluctable qu'il fût malheureux. C'est le cas ici...

vendredi 13 juillet 2007

Paroxysme pasionnel


J'étais veule sans toi et beaucoup tu me charmes.

Je suis seul sans toi à la belle pénombre,

C'est joli : ces couleurs m'enivrent et alarment

Mes sens ; Ils sont émus, nous sommes une belle ombre.


Je te sens, te ressens, l'Amour coule et me grise.

Tu m'approches et ta main touche mes blonds cheveux,

Tu m'amènes une vie depuis longtemps omise,

Pour regagner Soleil, je ferme mes verts yeux.


Tu me couvres là de baisers étrangement.

Ta douceur m'exalte comme une guérison,

Je suis là, et me fait jouer légèrement

En attendant l'ultime acte dans la maison.


A présent, j'hume ton grand Coeur à demi-nu.

Je t'aime comme je respire, nonchalant,

Tu resplendis dans mon âme et mon cœur émus

Et il bat lentement tels les pas d'un chat lent.


La lumière soudain se tamise et te couvre.

Ton corps sombre s'ouvre à moi comme un nuage,

Mon âme te caresse et tes formes s'entrouvrent :

Un long soupir d'envie maintenant se dégage.


La haute tour du beau Plaisir bientôt s'érige.

Mon corps et le tien jouent comme de grands enfants,

Vers ton âme, vers toi, suave, je me dirige,

Là, je sais que jamais plus je ne me défends.


Ah ! Beauté divine de la perle sacrée.

Je t'embrasse en amant et non plus dérobé,

Ce très doux moment me fait penser aux sucrées

Crèmes glacées tout de chocolat enrobées.


La fureur explose en bombe d'Amour ultime.

Ce bien-être dès lors en croisade, m'envahit,

Le réel derrière moi était si infime

A côté de cette Nature que j'ai haïe.


Le repos me raccroche et las je me referme.

J'ai connu l'intense sensation du Bonheur

Qui conduit à se taire aux autres qui s'enferment

Dans la sphère de la magnifique Douleur.


Mes paupières ferment le point de vue réel.

Le sommeil nous atteint, toi et moi et ensemble,

Nous formons une vie là-haut dans le bleu ciel.

« Pourquoi, maintenant, du passé plaisir, je tremble ?»

jeudi 12 juillet 2007

Petite pensée pour un monde meilleur

L’envie d’écrire est permanente. Me réinventer une vie, une histoire. Souvent l’histoire de ma petite vie, aussi intéressante soit-elle. Les mots me viennent directement à l’esprit pour refaire un monde existentiel un peu moins gris qu’il ne l’est. Il est joli dans ma tête, il est de toutes les couleurs qui peuvent exister. Je l’imagine bleu, rose, vert, jaune mais le moins possible rouge : couleur trop émotive.

Me refaire un monde est tellement facile sur cette page encore blanche. Ce joli monde utopique inclurait toute la beauté du rêve et tous les éléments et êtres qui me sont chers. Je voudrais tellement penser que cela puisse être possible mais malheureusement, l’espoir seul ne fait pas vivre. Seuls les actes peuvent rendre possible la magie d’un monde vierge de toute souffrance, douleur ou peine.

Rendre le bonheur à tout le monde et non seulement à quelques privilégiés qui ne le méritent peut-être pas. À toi, mon petit ange, je veux te donner ce bonheur ! Petits riens et petits gestes font de grands bonheurs et de grands actes.

Magicien ? Moi ? Non… Si je pouvais prétendre être un magicien, je serais au Paradis du Bien mais en tant que petit humain de rien du tout, mes faiblesses, j’entends par là, défauts et incapacités, sont bien trop présentes. Je ne peux même pas aspirer à être une grande personne, je n’en ai pas les qualités. Faisons chacun un effort pour rendre nos êtres chers plus heureux, ils en ont besoin. Ils sont peut-être au fond d’eux-mêmes malheureux ou déçus, comme je le suis.

La société actuelle cherche à vendre le bonheur, moi, je ne veux pas le vendre, je veux le donner, c’est tellement plus simple. Un geste simple suffit. Chaque jour, fais un petit sourire à ton miroir et aussitôt, il te répondra, tu auras déjà commencé ta mission poulainiste. Continue comme ça jusqu’à sourire à n’importe qui, on ne te répondra peut-être pas mais il faut persévérer et un jour, tu verras, tu ne devras même plus te forcer, ton sourire sera permanent… tout comme mon envie d’écrire…

Petit lecteur, merci de m’avoir porté un peu d’attention… Réfléchis à cette petite réflexion et tu verras qu’avec des petits riens, on peut arriver à de grands bonheurs.