jeudi 21 février 2008

Petite pensée pour la crispation

Les idées fusent dans ma tête. Des idées tranchantes, mutilantes, heurtantes. Elles vont rester et stagner dans ma mémoire, jusqu’au jour où elles vont éclater, transpercer des cœurs mous et fragiles, étriper des âmes dociles et immatures.

Mon souffle se coupe, la transe s’empare de mon corps et les frissons électriques traversent ma peau. Les raisons : ces idées. Mon stylo n’est plus muselé, il peut enfin s’exprimer et extirper des mots de cette page auparavant vierge. La voie et la voix de ces mots sont élégantes, elles veulent nous mener à un doux résultat.

Mais la tension monte, la tension sue, la tension commence à circuler parmi les personnes autour de moi. Les mots sortent à moitié nus, ils s’énervent, ils effusent, ils suintent, ils dégoulinent, mais sont en partie usurpés par la lourde atmosphère qui règne ici.

Il faut se calmer, il faut s’apaiser, il faut retomber spirituellement dans une nuit sans larme et étoilée de lumières vitales. Le calme réapparaît donc, tout doucement, tout simplement, tout discrètement. La tension s’estompe alors, je peux recommencer à sourire. Mon moteur littéraire et manuel ralentit, je retrouve mes yeux ébahis d’enfant et voilé de toute réalité. Les yeux adultes, qui perçoivent la perfidie, la sévérité et la perversité ont finalement disparu. Enfin !



Mon pouls saccade parfois et je tremble...

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