mercredi 2 avril 2008

Petite pensée pour ces oublis...

Hier soir, j’ai oublié de fumer ma dernière clope de la journée. Du coup, j’ai mal dormi. Et en plus, à cause de cet oubli, je n’ai pas rêvé comme j’en avais envie. J’ai aussi oublié d’écouter de la musique, mon addiction pour dormir, ce qui a également donné comme résultat que mon sommeil s’est enfui et s’est réfugié comme un insecte dans un antre d’oubli.

Ma vie, pour le moment, est peuplée de ces petits parasites que sont les oublis.

Ce matin, j’ai oublié de me réveiller à l’heure prévue, j’avais même oublié de programmer mon réveil, je devais le faire sonner à 8h15, pour être prêt à 8h45, pour un entretien d’embauche. Conséquence : je n’aurai pas le job. Ensuite, le mal de ventre pas possible m’a attaqué à 9h50, me rendant compte que j’avais raté l’heure. Pas faim, pas de petit-déjeuner, pas de digestion, pas de bonne journée.

Puis, vers 10h35, j’ai pris ma douche, mais j’ai oublié d’enclencher le chauffe-eau. Quel effroi ! Et quelle froidure ! Je ne me suis jamais senti aussi gelé. Et en plus, le radiateur n’était même pas allumé, l’avais-je oublié ? Oui. Ce froid plus cet oubli égale mauvaise humeur croissante. Je ne comprends pas, pourquoi oublié-je tout ce matin ?



12h15, je tente désespérément de me préparer mon déjeuner. Et merde, j’ai encore oublié d’acheter du pain. Résultat des courses : je ne pourrai pas me préparer à manger, je crèverai de faim toute la journée jusqu’au dîner de ce soir. La faim me tiraillant, je serai incapable de faire quoi que ce soit de la journée. Impossible de me concentrer, donc de travailler, impossible de regarder la télévision, ça parle trop de nourriture, impossible aussi d’écrire, je risquerais d’oublier trop de mots.

14h10, je sens qu’une envie pressante me titille. Et j’ai encore oublié l’emplacement des toilettes. Je cherche, je cours dans toute la maison, je monte les escaliers quatre à quatre, je les redescends de plus belle car je sais qu’elles ne se trouvent pas à l’étage. J’en arrive même à chercher à la cave… En vain.

Et voilà, je me suis oublié…

Malin, n’est-ce pas ? Et vous, vous avez déjà oublié ?

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